LE GRAND GUIDE D’ACHAT 2° partie de notre série sur la 911 Carrera 3,2l
ACHETER UNE 3.2 CARRERA MAINTENANT, POURQUOI ET COMMENT.
Par Dominique Donné – Photos : Porsche/W. Bayol /A. Simon /S. Gibson
Cet article rédigé en 2014 reste d’actualité dans son ensemble, pour les prix, une note de mise à jour de 2018 se trouve en fin d’article.
Les Carrera 3.2 s’apprécient semaine après semaine et ne coûtent rien en entretien, utilisables tous les jours, indestructibles comme un taxi diesel africain. Mieux, nos épouses les adorent et les considèrent désormais comme de « petites » Porsche discrètes et pas tape-à-l’œil. Et ce ne sont là que quelques raisons qui font de cette 911 la meilleure Porsche de tous les temps. Un achat urgent ? Entrons dans le vif du sujet…
Les quatre ou cinq collaborateurs réguliers de Ferdinand roulent ou ont récemment roulé en Carrera 3.2. Et lorsque nous avons commencé la rédaction du premier des trois volets consacrés à cette Porsche extraordinaire (le troisième concernera les 3.2 spéciales, et attendez-vous à de vraies surprises), paru dans le précédent numéro, nous n’imaginions pas qu’elle… referait un tel parcours, si rapidement, dans nos esprits. Résultat : entre la parution de Ferdinand #9 et aujourd’hui, une 3.2 est arrivée à la rédaction. Une 911 carrera 3.2 à boîte 915 de 1985 et non une G50. Par choix. Mais nous allons y revenir.
Aujourd’hui, pour le deuxième volet de ce dossier, il s’agit de passer en revue les qualités et les défauts de cette Porsche 911, pour vous permettre de vous faire une idée précise avant d’acheter, ou de comparer votre expérience de la 3.2 aux résultats de notre enquête. Oh ! bien sûr, votre avis est sans doute déjà bien structuré. Pourtant, sur ce modèle désormais mythique, ce sont surtout les idées reçues, souvent bien ancrées, qu’il faut revisiter – et fracasser ! – d’urgence. On y va ?
Look californien « light » pour le cabriolet 86 d’Alexandre Simon. Juste ce qu’il faut et jamais rien d’irréversible.
Acheter une 911 : Idées reçues
La première chose à se dire, lorsqu’on choisit cette auto, c’est que l’on n’achète pas une voiture de course. N’importe quelle sportive d’aujourd’hui enterre la Carrera 3.2 en termes de performances et de dynamique. Et si l’on considère son moteur – loué par tous pour sa solidité –, les vrais porschistes ne peuvent que convenir de sa relative paresse face au modeste 911 3.0 d’une SC, par exemple, bien plus vif et doté de moins d’inertie. On se demande alors aussi pourquoi Porsche n’a pas choisi le moteur de la turbo 3.3 comme successeur du 3.0. Pour des raisons de performances ? Mais la puissance du 3.2 n’est que de 231 chevaux. Comme le dit Philippe Cabaille, le spécialiste réputé des Porsche 911 à Alfortville (94) : « Lorsque nous les passions au banc, on retrouvait très souvent 210-215 chevaux, mais rarement plus. Alors, imaginez le rendement de ce gros bloc, qui ressort autour de 65 chevaux au litre. Là, on est très proche du fameux “taxi diesel”. » L’explication de l’extraordinaire longévité de ce moteur se trouve bien là. Toujours du côté de la mécanique, la plus grande affaire, celle qui anime l’essentiel des conversations entre porschistes, au sujet de ce modèle, concerne ses boîtes de vitesses : 915 jusqu’au millésime 86 et boîte G50 de 1987 à 1989.
Difficile de trouver profil plus abouti. Et dire qu’en 1973, tout le monde boudait ses pare-chocs à absorption. Comme on a boudé ensuite la lippe molle de la 964, d’ailleurs. Aujourd’hui, la 911 3.2 est « LE » classique du moment.
Acheter une carrera 3.2 avec la boîte 915 ou la G50 ?
Bien entretenue par les magazines spécialisés, l’idée qu’une 911 à boîte de vitesse G50 est infiniment mieux qu’une 911 à boîte de vitesse 915 a presque force de loi. Cette première serait moins rigoureuse que sa descendante… La boîte 915 ne serait donc plus capable de supporter la puissance « phénoménale » de la carrera 3.2. Mais comment fait-elle dans une 3.3 turbo, par exemple ? Non, ce qui est vrai, c’est que la 915 est moins rigoureuse, moins bien guidée et accuse un peu le poids des ans. Cependant, elle fonctionnait sur les 2.4 S et 911 2.7 Carrera RS, aux puissances et couples presque équivalents à ceux de la 911 Carrera 3.2. Ce qui est vrai aussi, c’est que cette boîte G50 est surdimensionnée et beaucoup plus lourde que la boîte 915. On parle de 20 à 30 kg de différence. Ce qui, dans une Porsche 911 aussi sous motorisée, est énorme. Et puis, il faut savoir qu’une commande de boîte de 915 peut être réglée en quelques instants, par n’importe quel porschiste, dans la trappe se trouvant sur le tunnel, entre les deux sièges. On peut même y raccourcir la course du levier de vitesse. Philippe Cabaille (www.apc94.fr) abonde dans ce sens :
« Je l’ai toujours trouvée plus rapide et les vrais porschistes partagent ce point de vue. Et puis, surtout, elle est également bien moins onéreuse et plus plaisante à refaire. »
Balayé, donc, ce préjugé tenace qui circule sur les Porsche. La question de l’embrayage ? Elle n’existe pas : la plupart des Carrera 3.2 utilisent le même embrayage, de leur premier tour de roue à plus de 230 000 km. C’est un fait observé. Idem en ce qui concerne les amortisseurs, que l’on peut trouver d’origine sur des 3.2 roulantes bien au-delà des 200 000 km. Toujours dans le registre de la fiabilité, on note qu’il s’agit de la dernière 911 dépourvue de boîtier électronique. Seul le boîtier DME fait parfois des siennes. C’est là une des rares faiblesses de la voiture. En ce qui concerne l’électricité et l’équipement, RAS. Un joint spi, de temps en temps, des caoutchoucs qui sèchent et se cassent et des pièces d’usure ou qui se corrodent, telles que les échangeurs ou l’échappement. Et encore, c’est rarissime. Les seules dépenses d’entretien concernent la géométrie du train avant à refaire tous les 20-30 000 km. Le reste relève de l’entretien ordinaire. Ce qui nous amène sur la question, elle aussi très épineuse, du fameux carnet d’entretien.
C’est vers les petites annonces de particuliers qu’il faut désormais s’orienter. C’est là que les prix, bien qu’en hausse, restent les plus raisonnables.
D’origine, la 911 Carrera 3,2 était équipée de ces jantes « téléphone » en 15 pouces. Les Fuchs en 15 et en 16 étaient en option jusqu’en 1988. Les « téléphones » sont devenues introuvables.
Inspection avant l’achat
Bien entendu, avant de signer un chèque de 20 000 € (en 2014) ou plus pour une Porsche ancienne, mieux vaut vérifier son historique et son kilométrage. Le carnet d’entretien est un indicateur important, certes, mais lorsqu’on apprend que l’expert chargé de la Carrera que nous avons achetée lui aurait attribué un bonus de 2 000 € si elle avait eu son carnet d’entretien, on tombe de haut ! La voiture possède son historique en factures, mais sans carnet ? Et alors ? Ce qui compte, c’est avant tout son état. Philippe Cabaille le confirme :
« Elles sont si solides que certaines semblent paraître dix ans et 150 000 km de moins. C’est vraiment une auto étonnante. »
Comment se faire une idée précise ? La propreté de l’habitacle, l’état des cuirs et tissus, les écarts entre les panneaux de carrosserie, la présence de rouille ou non, et, surtout, une inspection sous la voiture. C’est là que vous en apprendrez le plus sur son état réel (voir notre sujet Contrôle technique en page 46). Faites le point sur l’état des roues, la cohérence du suivi du kilométrage… Et aussi l’affichage de ce kilométrage au compteur. Il est très simple de le retirer du tableau de bord pour vérifier sa date de fabrication, inscrite au dos. Celle-ci doit être antérieure à la date de mise en circulation du véhicule. Et les traces de bidouillages doivent… non pas vous faire fuir, mais vous donner des ailes dans votre négociation. Parce que s’il est bien sûr préférable de trouver une auto au parcours limpide, sans casse, ni accident, ni propriétaire indélicat, la 3.2 est si solide (et si rare aujourd’hui) qu’en acheter une en bon état sans historique et à bon prix est une chose qui ne sera plus possible dans quelques années. Kilométrage réduit ? Si c’est trop flagrant (caoutchoucs des portes et des pédales usés, amortisseurs rincés, toit ouvrant fatigué, etc.), à vous de le faire savoir et de négocier le prix. Cela peut même devenir un atout. Car si la base est saine et que la voiture n’a pas souffert de crash ou de remplacement de moteur ou d’organe majeur, sans historique ou facture, alors, il ne faut pas négliger cette opportunité. Et si vous hésitez malgré tout, il s’agit ensuite de passer 20 minutes à bord, volant en main, avant de la mettre sur un pont et de vous faire un avis définitif.
Acheter une 911 carrera 3.2 américaine? Elles sont catalysées produisent 217 chevaux et ont certaines différences esthétiques : clignotants et phares avant, buttoirs de pare chocs… Mais en vérité, on s’en fout ! Le charme de la Carrera 3.2 n’est vraiment pas là.
Faut-il européaniser les feux avant américains ? Cela fait débat. Nous serions d’avis de conserver la voiture telle qu’elle est sortie de sa boîte, d’origine. Et vous ?
Au volant d’une carrera 3.2, le bruit, les sensations, la dureté de l’ensemble et cette incomparable sensation de pilotage que vous offre une 911. Unique.
Un moteur Propre et net, avec un peu d’espace. Le 3.2 a la bonne taille, sous ce minuscule capot.
Il y a de l’espace dans cette 911. Ce sera encore le cas dans la 964, mais, dès la 993, on a commencé à se sentir à l’étroit.
Très peu d’électronique et même la radio. Qualité de matériaux et de construction absolument uniques.
Y a-t-il un rétroviseur dans l’histoire de l’automobile qui a vécu plus longtemps que celui-ci ? Du tout début des années 70 à 1991, pour être précis.
Les prix grimpent
(article de 2014, retrouvez une note 2018 en fin d’article)
Bien sûr, les 911 à boîte G50 (87-89) sont les plus prisées et les plus chères. À la lumière des indications de cette enquête, c’est donc vers les autres modèles, antérieurs, que se trouvent les meilleures affaires. Un coupé de 1984 (avec le volant à trois branches de la SC) ou 1985 (volant à quatre branches, antenne intégrée au pare-brise, réglage électrique en hauteur du siège…) ou 86 (bouches d’aération agrandies…) se trouvent aujourd’hui entre 18 000 et 24 000 €, selon leur état et leur kilométrage. Les G50 valent 2 000 à 3 000 € de plus. En ce qui concerne les architectures, vous connaissez désormais notre penchant pour les versions Targa, peu prisées et donc peu cotées, que l’on peut trouver au prix plancher, parfois même en version G50. Les cabriolets sont plus chers et, même en 915, il est rarissime d’en trouver un sous les 24 000 €. Quand on voit les cotes des 356 cab, désormais bien au-delà de 100 000 €, on se dit que s’il est une Porsche 911 dotée d’un gros potentiel financier sur le long terme, c’est bien elle. La cote actuelle élevée des 3.2 Speedster le confirme.
Les cabriolets ont déjà beaucoup augmenté. Et c’est loin d’être fini. La barre des 50 000 € sera franchie dans les deux ans.
(largement franchie en 2018)
Mais attention : nous sommes actuellement à la croisée des chemins. Si les 3.2 ont été très produites (35 571 coupés, 18 468 Targa et 1987 cabriolets), elles se font plus rares en occasion. La raison tient aussi à la solidité du modèle, dont on ne se sépare jamais par lassitude ou pour son coût d’entretien. D’autre part, il devient très rare d’en trouver un à faible kilométrage. Et si c’est le cas, son prix s’envole au-dessus de 30 000 €. Ce qui, pour une Porsche de 25 ans – ce n’est pas rare – est exagéré. Cependant, il est certain que les cotes des 3.2 vont s’envoler, comme elles le font déjà aux États Unis et en Allemagne, pays déjà sortis de la crise ou moins accablés par celle-ci. Mais pas de précipitation, il faut chercher, fouiner, en France et en Italie, sans céder à l’urgence. Vous trouverez toujours la 3.2 de vos rêves. Et vous la garderez sans doute très longtemps.♦
Les points faibles de la 911 carrera 3.2
• Rouille : s’il est un endroit qui risque de rouiller, c’est la baie de pare-brise. Il suffit de soulever le joint de pare-brise aux deux angles inférieurs afin de contrôler que la rouille ne commence pas à attaquer la tôle.
• Détail agaçant : outre la ventilation aux commandes incompréhensibles, le commodo codes/phares est lui aussi fragile et ne garde pas sa position engagée. Pas très grave, mais pour un long parcours à faire de nuit, c’est pénible.
• Si la boîte de vitesses G50 est bien plus lourde que la 915 des pré-87, il en va ainsi des moteurs catalysés des versions US, qui pèsent 20 kg de plus que les européens et ne produisent que 217 chevaux. bref, mieux vaut acheter une 3.2 915 européenne qu’une 3.2 G50 américaine.
• Moins de 7 000 Carrera 3.2 furent produites pour le millésime 89. Plus personne n’en voulait. Difficile à croire !
• Le 10e caractère du numéro de série est un e, un F, un G, un H, un J ou un K, chaque lettre correspondant à une année modèle, entre 1984 et 1989.
• La dénomination de la boîte de vitesses G50, en 1988, est 950.
• Les carnets d’entretien vierges se vendent chez les marchands de pièces, tels que www.passionauto.com ou www.jeanbuser.com. avec le temps, il est souvent possible de retracer la vie et l’historique de sa Porsche en France. Mais en redémarrer un que l’on gardera toute sa vie n’est pas tricher, seulement la preuve que l’histoire qui commence est sérieuse.
STEVE GIBSON
Carrera 3.2 Coupé 1989, 249 000 km
« Pas de langue de bois… »
« J’ai longtemps pensé que ma première Porsche serait une 996, pour son côté moderne et la boîte auto. Mais au matin du premier Paris Porsche Festival by Ferdinand, en avril 2013, tout a basculé. Parmi la centaine de Porsche présentes, toutes générations confondues, je suis tombé en arrêt devant une Carrera 3.2 noire… superbe. Ma décision était prise. Initialement, comme tout le monde, je recherchais un modèle en très bon état, avec carnet d’entretien, pedigree en règle, etc. pour un budget situé autour de 25 000 €. Mes contraintes étaient claires : une boîte G50, pour la souplesse (relative) de son embrayage à commande hydraulique, une clim ou un toit ouvrant et une couleur intérieure et extérieure à mon goût. Très vite, je commençais à désespérer. Les autos que j’avais vues étaient chères, très “kilométrées” ou repeintes. C’est alors que, sur Le Bon Coin, je suis tombé sur celle-là qui, a priori, avait tout pour que je l’évite : 243 000 km, pas de carnet, passé incertain, roues Strosek et pot d’échappement “Jacky Touch” horribles. Mais le vendeur n’était pas très loin, la couleur intérieure et extérieure était parfaite, elle avait la boîte G50 et ne coûtait que… 17 500 € ! J’avais deux heures à perdre, j’ai appelé, j’y suis allé. Le propriétaire (vraiment) sympa tenant un discours cohérent et sans ambiguïté, pas du genre à vous fourguer sa camelote, m’a rapidement mis en confiance. Certes, l’auto n’avait pas de carnet, mais l’entretien suivi de son propriétaire qui l’avait depuis dix ans et le rapport d’expert l’estimant à 21 000 €, tout autant que son honnêteté sur la consommation d’huile importante, m’ont définitivement incité à franchir le pas. Cerise sur le gâteau, le monsieur avait conservé le capot d’origine, sans aileron. Un gros nettoyage et quatre jantes Euromeister Fuchs Replica plus tard, l’auto était telle que je l’avais toujours rêvée. Ne me reste que le silencieux à changer. Le Slate Grey (façon Steve McQueen) est superbe. De plus, l’épluchage du dossier de factures montre que de gros travaux ont été faits sur la boîte et que l’entretien sur les dix dernières années a été sans faille. Huit mois et 5 000 km plus tard, je ne regrette rien. À chaque fois que je monte à bord, le plaisir est le même. Cette odeur si particulière… »
BRUNO BAYOL
911 carrera 3.2 Coupé 1985, 196 000 km
« Et sinon… nada ! »
« J’ai acheté ma 3.2 à 154 000 km au secrétaire d’un Club Porsche et j’en suis aujourd’hui à 196 000 km. Au départ, elle vient d’Allemagne. Côté entretien : j’ai fait remplacer l’embrayage par sécurité, vers 160 000 km, et je ne suis toujours pas certain qu’elle en avait besoin. Et sinon… nada. Elle tourne comme une horloge… allemande. Un jour, elle n’a pas démarré parce que le câble électrique qui passe sous le moteur et qui relie la boîte de vitesses au boîtier électronique était usé. Les infos n’arrivaient pas, donc pas de démarrage. Vite réglé. En ce moment, elle est en révision pour une petite corrosion de la taille d’une pièce de 5 centimes et un léger suintement du joint spi entre la boîte et le moteur. Pour le reste, elle est très saine et même le compartiment batterie est nickel. J’ai récemment démonté les phares pour mettre des ampoules plus puissantes, et près de trente ans plus tard, les bols sont nickel de chez nickel. Côté confort, j’ai fait faire le parallélisme exigé par le contrôle technique. Je pense aussi changer les roulements de roues avant bientôt. Les plaquettes n’ont été changées qu’une fois. Voilou, ça roule mieux qu’une voiture neuve d’aujourd’hui, un pur bonheur, et ça pousse grave en accélération de 0 à 130 au péage ! J’adore ! »
Le prix d’achat d’une carrera 3.2 en 2018
Depuis un an, avec l’éclatement de la bulle spéculative qui a beaucoup touché nos chères Porsche, les prix de la 911 carrera 3.2 se maintiennent en apparence dans les petites annonces. C’est un peu une exception alors que beaucoup d’autres modèles de 911 ont connu une vraie chute des prix.
En réalité il y a en ce moment très peu d’acheteurs pour les Porsche 911 anciennes et les voitures restent longtemps en annonce montrant que le vrai prix du marché est certainement inférieur aux 50000€ affichés la plupart du temps.
Si les annonces des professionnels qui ajoutent leur marge restent à ce niveau de prix, c’est plus vers les annonces de particuliers qu’il faut chercher la vérité. On trouve dans ce cas des voitures autour des 40000€.
Autre incohérence, l’état et le kilométrage des 911 Carrera 3.2 n’est pas toujours en relation avec le prix. D’ici 1 à 2 ans, il est fort probable que l’on revienne vers une fourchette de prix allant de 35000 € pour un modèle moyen à 50000 € pour un modèle exceptionnel.